Mirage

Lucifine – Mirage – 18 janvier 2021

Mirage

Mirage

 

Je regarde les nuages

Les cieux pour nous toutes seules

Loin des yeux, des drames

 

Vide est mon vaste cercueil

Paradis plein de flammes

Les âmes le veulent

 

À droite, rien

À gauche, rien

Le milieu est bien

Royaume païen

 

C’est la fin, viens

Vois et fuis

L’empyrée ouvre la nuit

De tous les bruits lointains

 

Simulacre d’amour

Si beau dans ses atours

Effeuillé jours après jours

 

Langoureux

Douçâtre

Bienheureux

Rosâtre

 

Empoisonné

Chaste

Passionné

Fou à lié

Je pars dans tous les sens

Mes désirs laissent des traces

La dorure ensoleillée s’efface

L’astre brille par son absence

 

Je plonge dans les nuages

Je flotte sur ma rage

J’appelle mon éminence grise

C’est la fin de la crise

 

Langoureux

Douçâtre

Bienheureux

Rosâtre

 

Empoisonné

Chaste

Passionné

Fou à lié

 

Je veux te voir croire

En ce que je peux voir

Dans le grand noir

 

L’espoir est merveilleux

Pour les gens qui passent

Et rentrent chez eux

 

À droite, rien

À gauche, rien

Le milieu est bien

Royaume païen

 

C’est la fin, viens

Vois et fuis

L’empyrée ouvre la nuit

De tous les bruits lointains

 

Simulacre d’amour

Si beau dans ses atours

Effeuillé jours après jours

RUPTURE

VA-T’EN


Va-t’en

[Leen] Vois, Comment le monde se prostitue pour avoir la puissance que je n’ai pas
Profitons de lui, à coup de billets, de drogue, de beauté
Naitre, grandir, vivre est tout ce que nous puissions donner
J’envie la mort qui cueillera tous les bonheurs à son compte

Les fleurs, les arbres, les papillons, les prairies

[Sytri] je cultive l’infini petit, les marées noires, les tsunamis
Je cultive l’enfer du nucléaire, de la folie

[Leen] Le partage, la joie, l’espoir, l’amour, prennent fin ici

[Sytri] Je cultive le malheur, la tristesse, Les capitaux, la jalousie,
Je cultive la possession, l’isolement, la vieillesse

[Leen] Le jardin coloré de ses fruits
M’est fermé à jamais
Je ne sens jamais L’odeur des plantes que je chéri
Fouillant dans vos tourments
J’ingurgite l’esprit mécréant
J’envie la faucheuse qui accueille tous ces sublimes instants
Les bienheureux vont de l’ avant
Droit devant les cornes dressées vers le paon

[Sytri] Cherche et tu trouveras ton malheur
Vers ta grande victoire,
Victoire sur les cœurs,
Victoire, victoire
Ne reste pas immobile, n’abandonne pas, avance dans tes ténèbres, elles illuminaient
Ne reste pas immobile, l’échec est le meilleurs moyens de gagner
Va-t’en
Va-t’en
Va-t’en

[Leen] Mon cœur s’éclaircit,
Je sens les colombes
Sortir de leur nid,
Voler vers leur tombe
Puis finalement elles tombent tombent tombent

Enfin, Seul survivra un écran bleuté oublié dans la pénombre des couloirs de la mort
L’ enchainements de tous les verbes prendront fin avant ma déchéance
L’éternel tourment est mon enfer dont j’ ouvre la porte
J’envie la mort qui cueillera tous les bonheurs à son compte
Les ordinateurs, les téléphones, internet, la wifi

[Sytri] je cultive l’infini petit, les marées noir, les tsunamis je cultive l’enfer du nucléaire, de la folie

[Leen] Le gaz, l’électricité, le pétrole, l’amour, prennent fin ici

[Sytri] je cultive les malheurs, les phobies, les capitaux, la jalousie
Je cultive la possession, l’isolement, le mépris

 

 

LICORNE

Je monte une fabuleuse licorne
Dépasser les bornes
Comme dans un porn

Quand je recule, elle avance
A mon âme, à mon corps, elle porte chance

Je la vois, elle se découvre
Les feuilles d’automne s’envolent
Cette bête me rend folle
Pour elle, l’horizon s’ouvre

Crinière au vent, corne dressée
Je me laisse glisser en elle
Ma belle est endiablée
Elle décolle sans ailes

Toute ma vie défile
Nous ne faisons que passer dans le rouge
J’en perds le fil
Le monde entier bouge

Elle sème d’immenses champs de blé
Au-dessus du bordel
Ma belle est endiablée
Elle décolle sans ailes

Sans ma licorne, je ne peux pas t’aimer
La vie, l’amour, même tes yeux sont mornes

Je la vois, elle se découvre
Les feuilles d’automne s’envolent
Cette bête me rend folle
Pour elle, l’horizon s’ouvre
Pour elle, l’horizon s’ouvre
Et moi je sors de taule

Je prends le large, agrippée à sa queue
Elle m’emporte jusqu’au bout de mes voeux
Ma belle est endiablée
Elle décolle sans ailes

Crinière au vent, corne dressée
Je me laisse glisser en elle
Ma belle est endiablée
Elle décolle sans ailes


No Man’s Land

Hey, hey ho, il n’y a personne?
Est-ce le glas qui sonne?
Heureusement les mots résonnent
Son corps ne sert à rien
Son esprit va bien
Bien mieux que le mien

Un gisant sous un voile de vie
C’est un ami
Que l’on chéri,
Mille et une idées lui traversent l’esprit
C’est le bel endormi
Sous un ciel de vomi

La vie, la mort, à chaque instant
Il ne meurt pas
Il ne né pas
Plein d’espoir il les attends
Le cœur est là
Tout en bas
Il se pose
Tout est tellement rose
Rose

Il baigne dans l’amour
Caché au fond d’une chapelle
Cocon charnel
Qui le protège du jour
Une lumière brille
Elle est trop forte
Ses yeux débordent de larmes
Son âme est en vrille
Il n’y a pas de porte
Dans son monde plein de charmes

Un gisant sous un voile de vie
C’est un ami
Que l’on chéri,
Mille et une idées lui traversent l’esprit
C’est le bel endormi
Sous un ciel de vomi

Waouh, qu’est-ce que tu es beau !
Au milieu de tous ces sons
Ton corps inerte, doux et chaud
Vingt fois, cent fois je cris ton nom
Ton silence est pieux
Juste besoin d’un dieu

Waouh, qu’est-ce que tu es beau !
Waouh, qu’est-ce que tu es beau !